Silent Hill : Révélation 3D

Sortie : 28 novembre 2012

Recherchés par la police, Heather et son père déménagent fréquement, changeant d'autant de fois leur identité. Tandis qu'elle pense être suivie, son père lui donne rendez-vous au centre commercial pour partir une nouvelle fois mais elle y échappe de justesse à une effroyable créature et apprend qu'elle serait une enfant adoptée. Son père n'étant pas venu, elle rentre chez elle mais découvre alors qu'il a été enlevé. Heither décide de partir pour la ville de ses cauchemars : Silent Hill.

Filmé a peu près de la même façon que le premier film et reprenant des thèmes musicaux qui avaient fait notre bonheur, la production a tout fait pour nous garder en terrain connu, allant juqu'à réengager le même lot d'acteur. En prime, et parce que c'est un peu devenu la mode, on se paye même le luxe d'une 3D vraiment superbe qui justifierais presque à elle seule d'aller voir ce film. Presque seulement car la production a justement trop voulu jouer la carte du terrain connu.

Tellement moins bon que le Silent Hill de Christophe Gans, ce film évolue sans grande subtilité ni originalité. S'accaparant la recette de son grand frêre, Silent Hill : Révélation 3D fait pourtant progresser son personnage de la même façon mais là où le premier film nous entrainait sur la voix de la vérité au travers d'atroces projections du passé d'Allessa, ce film se fabrique un fragile fil rouge qui ne nous plonge que trop peu dans notre volonté d'en savoir plus. Contrairement à ce que l'on aurait pu croire en lisant le titre, c'est plus le personnage d'Heither qui grapillera ses révélations que le spectateur ayant déjà vu le premier film qui se sentira trahi face à ce gros réchauffé d'informations re-révélées.

Même si ça aurait pu être bien pire, il est tellement dommage d'avoir sorti un film aussi fadasse avec ce sujet en or entre les mains. A ranger dans la catégorie "film de producteur qui veut du pognon pour nourrir ses cochons". A voir une seule fois pour le bel emballage ou pour ceux qui iront voir le prochain.

Une suite qui ne sert (presque) à rien.