Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cinevor - quand le ciné devient illimité

30 août 2017

La critique de : Death Note (2017)

deathnnnn

Death Note n'est pas mort !
Tout frais, tout beau, tout propre, voici la tentative américaine d'adaptation de ce manga incontournable.
 
Après la bouse que les japonnais nous ont sorti (rappelez vous cet acteur principal aussi charismatique qu'un hamster) ça ne devrait pas être trop compliqué.
Comment ont-ils relevé le challenge ?
Tout simplement en partant sur une adaptation libre (les japonnais ayant tenté l'adaptation pure et dure).
Sur ce choix de base, il était évident qu'ils nous américaniseraient Death Note : Light Vit à Seattle, Mia est désormais une pompom girl, L est noir : trois choix qui permettront de cibler les jeunes ricains, trois choix qui sont tout à fait acceptables pour une adaptation libre.
Mais cette production se tire une jolie balle dans le pied au travers de morts à tendance fun-gores à la Destination finale qui ajoutent un second degré alors que le manga se voulait sombre et sérieux.
Mais bien plus gênant est le personnage de Light lui-même : un jeune très banal, sans charisme, qui hurle comme une fillette. Pire que tout, et c'est là le plus important, 70% de l'intérêt du manga repose sur l'intelligence de Light, pensant toujours 14 coups en avance sur les policiers, un véritable génie du mal unstoppable. Cela l'amenait à un affrontement stratégique de haute volée avec L.
Dans ce nouveau film de 2017, cet aspect devient très quelconque, se résumant à un génie justicier (L) qui tente de coincer un jeune meurtrier (bien que L reste ici un bon personnage).
Ce Light américain manque CRUELLEMENT d'imagination.
 
Mais mis à part ce gros manque à gagner qualitatif, le film pourra se vanter d'avoir convaincu Willem Dafoe de s'occuper des doublages de Ryuk (très bon doublage donc), qui d'ailleurs est très réussi visuellement.
Au final, un film très passable, très oubliable, à ne recommander à personne mais qui fera (difficilement) son petit bénéfice car bien des fans tenteront l’expérience.
Mais ça aurait pu être pire car dans l'ensemble, ce film tient à peu près debout et se laisse regarder du début à la fin sans trop d'incohérences. On a même le droit à un final plutôt bien pensé.
 
Comme je le disais au début de cette critique, Death Note n'est pas mort.
Il est juste dans un sale état, aux urgences, à deux doigts de brûler dans les flammes de la colère des fans qui se révoltent devant le bâtiment avec des torches.
Publicité
Publicité
10 mai 2017

La critique de : Alien covenant

img_0892

 

Alien covenant

Sortie le : 10 mai 2017

 

Note générale: 3.1/5
------------

Scénario: 2.75/5  //  Mise en scène: 3.5/5  //  Originalité: 2.75/5  //  Son: 3.5/5  //  Première impression: 3/5

------------

Suite du film Prométhéus qui nous en apprenait un peu plus sur les origines de ces affreuses bébêtes noires et s’intéressait plus encore à leurs créateurs et aux nôtres (tout un programme), Alien covenant plante son intrigue dix ans plus tard et dans un autre décor puisque cette fois nous suivons le vaisseau Covenant et son équipage en quête d'une planète où installer une colonie humaine. Par accident, ils sortent trop tôt de leur cryogénisation et découvre une autre planète qui pourrait convenir (on se demande ce qu'ils vont bien pouvoir trouver sur cette planète). Bien entendu, la mission de repérage foire bien vite et nos explorateurs de l'espace se retrouvent face à face avec de drôles de bestioles ultra dangereuses (vous l'aviez senti venir, non ?).
 
Une mise en place ni trop longue ni trop brève qui respecte les codes du genre sans fausse note et porte le spectateur encore tout frais dans sa tête en plein cœur du décor. Un bon départ donc.
 
Pour ce qui suit en revanche (environ 85 % du film donc), Alien covenant est dans l'ensemble assez critiquable. Les effets spéciaux sont très franchement giga top: vaisseaux, monstres, décors, tout est irréprochablement crédible sur le plan visuel. En revanche, dans sa lancée le film fait croître ses petits bébés extrêmement vite, ce qui change du tout au tout de ce que l'on nous avait montré dans les autres films (même si en théorie seul Prométhéus compte, à en croire Ridley Scott qui insiste pour dire que Prométhéus n'est pas un préquel d'Alien). Ce choix d'une croissance exagérément fulgurante renforce la créature qui en devient encore plus flippante dans son concept. Or, tout bon film horrifique à suspense n'est efficace que par la mise en place de certaines longueurs où le danger n'est pas identifiable, dans sa forme ou dans son emplacement. Le spectateur doit souffrir plus ou moins longuement en se demandant qui, que, quoi et surtout quand tout partira mal. Alien covenant gère atrocement mal cet aspect pourtant crucial des films de ce genre. Plutôt que d'offrir de la peur ou de l'appréhension, Ridley Scott nous balance un film un peu banal d'action / sf à suspense. Dommage puisque c'était pourtant là la grande force de cette saga (et n'allez pas croire que la faute provient de l'envie de faire des remakes modernes et des suites car, sorti en 2012, Prométhéus lui-même respectait assez bien cet aspect).
 
On pourrait passer outre cette belle déception si le scénario en valait la peine mais rien de bien fabuleux de ce coté là non plus. Centré sur le personnage de Michael Fassbender, le film consacre une énorme part à la compréhension du personnage. On s'enlise durant un bon trois quart d'heures au travers de révélations plutôt prévisibles malgré quelques rares surprises qui relèvent de l'intérêt. On comprend un peu mieux la bestiole (un tout petit peu) mais on sort de la séance avec l'impression de ne pas avoir vraiment avancé dans l'intrigue, de s'être fait un peu fait flouer. En effet, le film est censé nous en apprendre plus sur ce peuple de géants à la peau blanchâtre, c'est d'ailleurs ce que nous promet Prométhéus sur sa fin, et également ce que laisse entendre la scène introduction de Alien covenant. Sauf que, manque de pot, Ridley Scott torche cet aspect bien vite pour se concentrer sur les Aliens eux-même et sur Fassbender.
 
Alien covenant m'a fait passer un moment agréable tout de même. Les personnages n'étaient pas trop stéréotypés et comme dit précédemment la réalisation était belle à regarder. De plus, contrairement à Prométhéus, Alien covenant n'est pas truffé d'incohérences à gogo, lui.
 
A voir pour les fans de la saga ou pour ceux qui veulent leur dose d'action mitraillette. Les amateurs d'effroi pourront passer leur chemin.
27 avril 2017

La critique de : Les gardiens de la galaxie Vol.2

Affiche-Les-Gardiens-de-la-Galaxie-2

 Les gardiens de la galaxie Vol. 2

Sortie le : 26 avril 2017 

 

Note générale: 4/5
------------
Scénario: 3.5/5  //  Mise en scène: 4/5  //  Originalité: 3.75/5  //  Son: 5/5  //  Première impression: 3.75/5

------------

Trois ans après l'énorme succés de 2014, l'inévitable suite aux aventures de cette équipe haute en couleur débarque sur nos grans écrans (d'autant plus inévitable pour un film de l'univers Marvel). Le casting principal est de nouveau composé par Chris Pratt, Zoé Saldana, Dave Bautista et Bradley Cooper (pour Groot franchement, Vin diesel ou un autre...). Tous jouent très bien leur rôle, le doublage de Rocket Racoon étant en particulier vraiment réussi.

La bande son du premier opus avait énormément contribué à la réussite du film, marquant le public par une sélection de chansons rétros bien choisies qui contribuaient à la compréhension de l'univers du personnage de Peter Quill et, au travers de cela, à l'empatie que les spectateurs lui auront porté (c'était vraiment bien vu). Dans cette suite, le concept rétromusical est repris mais, étrangement, n'emporte pas autant.

Autre point qui avait permis la belle réussite du premier film : l'humour. Assez bien dosé, il est néanmoins ici plus présent qu'auparavant. C'est justement ce qui déssert un peu ce Volume 2. En effet, quand la première aventure balancait des vannes et des gags au beau milieu de ses scènes d'actions, le second film cherche à aller plus loin en plaçant parfois des scènettes plutôt inutiles à l'intrigue centrale.

Mais initialement la grande force venait surtout du rythme scénaristique. Les gardiens de la galaxie nous portait plus ou moins continuellement au travers de nombreux lieux, rencontrer de nombreux personnages, affronter un vilain par ici ou un autre par là. On se sentait porté continuellement de l'avant. Et c'est sans aucun doute là que Volume 2 perd en force sur le premier volet. L'équipe va de nouveau vivre des aventures surprenantes et très variées mais pour certaines raisons le rythme est désormais un peu plus posé. On conserve le concept du "j'ai un méchant au cul" mais de façon plutôt anecdotique étant donné, déjà, que cette fois ci les gardiens de la galaxie n'ont pas affaire à un ennemi de la trempe de Thanos (même si le danger reste bien réel). L'autre raison principale est que l'intrigue va se centrer principalement sur Peter ("encore heureux, c'est le héro" me direz-vous ?) qui passera une bonne partie du film à glander dans son coin dans une éspèce de quête identitaire ("ah oui, bon ok"). Une grande partie du film se retrouve alors amoindrie dans son rythme et, bien que Rocket rattrape un peu le coup, le film se traine un peu.

On regrettera un peu aussi la finalement pas si grande puissance du gros méchant qui en y réflechissant bien pouvait aller un peu plus loin ainsi que ses raisons d'agir peut-être un peu trop simplistes.

Vraiment pas mauvais malgré toutes ces critiques, Les gardiens de la galaxie Vol.2 reste un bon divertissement qui m'a bien fait rire par moments, avec des scènes d'action excellentes (la scène d'introduction par exemple) et des effets spéciaux costauds (même si en de rares moments le fond vert se laisse un peu ressentir). Si cet opus est un peu moins efficace que le premier il faut tout de même lui accorder que le premier avait l'avantage de la surprise et de la découverte. De plus, cet épisode à le mérite de ne pas simplement reproduire ce qui avait déjà été fait et d'apporter une pierre à l'édifice scénaristique de ses personnages (en revanche à peu près rien de particulier concernant l'univers Marvel). Un film pas immanquable mais qui tient ses promesses et qui s'avère être autant que le premier film un très bon moment d'autodérision.

 

11 avril 2017

La critique de : La vengeresse

vengeresse

 La vengeresse

Sortie le : 05 avril 2017 

 

Note générale: 3.7/5
------------
Scénario: 3.25/5 // Mise en scène: 3.5/5 // Originalité: 5/5 // Son: 3.5/5 // Première impression: 3.25/5
------------
Un film d'animation assez particulier. Volontairement imparfait visuellement (c'en est même un peu choquant tellement c'est moche par moment mais ça a son charme), l'ambiance qui se dégage est assez plaisante, jonglant entre un humour léger et rarement trop pesant et une violence à la eighties plutôt gentillette, le tout planté dans un univers US bien marquant (catcheurs, hell's angel, drogue...). On passe un bon moment durant cette histoire de vengeance et de chasseurs de tête dans l'ensemble mais un léger manque de rythme se fait tout de même sentir.

7 avril 2017

La critique de : Fantastic Birthday

fan

Fantastic Birthday

Sortie le : 22 mars 2017


Note générale : 3.9/5
----------
Scénario: 3.5/5 // Mise en scène: 4.5/5 // Originalité: 3.75/5 // Son: 4/5 // Première impression: 3.75/5
----------
Un teen-movie assez classique au premier abord dans son scénario mais qui se démarque par de très bons effets visuels, une bande son réussie et un choix scénaristique très osé durant la deuxième moitié. Un petit arrière gout de Wes Anderson mais jamais dans le plagiat, Fantastic Birthday trouve dès le début sa touche personnelle et dévoile une originalité propre au travers d'un thème extrêmement vu et revu (l'adolescence). Un premier film réussit pour cette réalisatrice jusqu'alors inconnue (Rosemary Myers).

Publicité
Publicité
4 mars 2017

La critique de : T2 Trainspotting

trainspotting_2

T2 Trainspotting

Sortie le 1er mars 2017

Ça y est, ils ont eu le culot de tenter le coup : Trainspotting 2 vient de sortir sur le grand écran. Comme toujours avec les suites de bons films, on peut redouter autant qu’espérer. Le premier film était et restera un excellent film, dramatiquement puissant et très accrocheur, avec des aspects très noirs. Après avoir bien perdu mon temps devant cette suite au manque affligeant d'intensité, je ne peux que crier au scandale. Scandale que d'avoir perdu toute l'empathie que le premier opus avait gagné pour sa brochette de personnages. Scandale d'avoir joué de facilité en éclaboussant le scénario de tant de clins d’œil au premier film qui n'apportent plus ou moins rien ici, juste pour attirer les fans. Scandale encore pour Danny Boyle qui signe ici une réalisation très quelconque, là où le premier Trainspoting regorgeait d'originalité dans ses effets.
 
Ce film est mou, ce film est fade, l'énergie des acteurs s'est amoindrie avec les années et l'intrigue est sans intérêt. De plus, un autre point fort du premier film est parti à la dérive : la bande son n'est définitivement pas du même acabit, reprenant à la va vite deux des morceaux cultes de Trainspotting. On se demande fréquemment quand le film commence et bien vite on veut sortir de la salle pour échapper à tant d'ennui. Danny Boyle signe une oeuvre facile et sans ambitions, tentant par moments un petit effet spécial quelconque pour justifier le déplacement. Sans doute qu'après tant d'années à entendre des fans lui dire qu'il FAUT une suite à son chef d'oeuvre, il aura fini par se dire qu'un peu de pognon, ça ne se refuse pas. Réalisée par n'importe qui d'autre, cette oeuvre serait passée en direct dvd. A quand un Petits meurtres entre amis 2, tant qu'on y est ?!

 

 

Note : 2.15 / 5

24 janvier 2017

La critique de : Premier contact

387734

Premier contact (Nom original : Arrival)

Sortie le 7 décembre 2016

Denis Villeneuve nous offre une vision réaliste du thème déjà tellement exploité de l'arrivée sur Terre des extraterrestres et des réactions que les hommes pourraient avoir à cette occasion. Un thème un peu banal donc mais qui se retrouve ici abordé d'une approche intéressante, centrée sur la question de la communication et du langage. Le film est assez crédible et fort bien réalisé mais quelques éclaircissements auraient tout de même été les bienvenus : l'essentiel à la compréhension du film est au rendez-vous mais on n'en saura au final que peu à mon gout sur la raison réelle de la présence de ces extraterrestres ni sur certains paradoxes finaux. D'autre part, la présence du physicien (incarné par Jeremy Renner) apparaît bien vite peu exploité. Ne servant à peu prés à rien durant les trois-quart du film, il laisse la part belle au personnage principal pour lequel il servira principalement de soutient moral.
 
Pas tout à fait parfait donc, Premier contact n'en est pas moins très bon et assez rafraîchissant dans son point de vue et mérite que l'on ne s'attarde pas trop sur ses petits défauts. Denis Villeneuve signe ici une oeuvre honnête et intelligente de science-fiction qui ouvre à quelques réflexions philosophiques profondes. On retiendra également une très bonne bande-son de Johann Johannsson.

 

 

Note : 3.75 / 5

2 décembre 2016

La critique de : Ma vie de Courgette

affiche mviedecourgette

 

Ma vie de Courgette

Sortie le 19 octobre 2016

La vie du petit Courgette bascule le jour où sa maman bourrée et colérique s'explose la tête au bas de l'escalier. Le pauvre petit se retrouve illico-presto à l'orphelinat, totalement désemparé, ou il y fera la rencontre d'autres gamins tristous.

Non, non, ne fuyez pas juste à cause du nom du personnage principal ! Déjà ce n'est qu'un pseudonyme mais surtout cette oeuvre mérite le détour et sur bien des points.

En premier lieu, le visuel évidemment, est très coloré et original, soutenu par une animation vraiment bonne en stop-motion, dans un style pâte à modeler (ou du moins quelque chose qui s'en rapproche). On accroche normalement en 30 secondes. Ensuite la bande son, très agréable, portée par des morceaux chantés ("salut à toi" des Béruriers noirs, "le vent nous portera" reprise de Sophie Hunger du morceau de Noir désir). Autre petit plus du film, quelques plans contemplatifs du ciel parsemant l'ensemble de l'oeuvre, permettant de se poser en toute simplicité au sein de l'histoire.

De plus, au delà d'un aspect très innocent qui plaira fortement au jeune public, Ma vie de Courgette met en place de très nombreux éléments sombres, et même TRES sombres (il n'y a qu'à regarder les cinq premières minutes avec la mort de la maman de Courgette pour s'en rendre compte). Il y a ici une violente fracture adultes / enfants : les enfants vont se prendre de plein fouet les aspects négatifs de l'univers des adultes de leurs familles sans toutefois en comprendre entièrement les enjeux. Mais le film n'est pas si manichéen et les adultes de l'orphelinat offrent une vision différente. De plus Ma vie de Courgette ne prend pas les gosses pour des andouilles stupides puisque ici est mise en avant leur compréhension des choses à leur manière et la profondeur de leurs sentiments.

Des personnages intéressants donc, capables de réflexion et d'évolution et pour lesquels on veut connaitre le passé et savoir ce qu'il adviendra d'eux.

Bien que tout de même axé pour les plus jeunes, ce petit film à le génie de ne durer qu'1h06mn et parvient donc à maintenir l'intérêt de son public adulte jusqu'au bout au travers de son intrigue qui aurait pu ennuyer sur une durée plus classique de 1h30mn mais qui est au final simplement rafraichissante.

Un film que je m'étais juré de ne pas voir mais qui vaut en fait vraiment le détour.

 

 

Note : 4/5

 

30 juin 2016

Pour juillet, on attend avec impatience : Le bon gros géant

sortie 01 juillet 16

Sortie prévue le 20/07/16 pour l'adaptation du livre Le bon gros géant de Roald Dahl. Un film qui s'adressera à un très large public comme toujours avec ce réalisateur. Après son Tintin et le secret de la licorne, on ne peut qu'avoir confiance dans le visuel de bon gros géant. L'avantage ici, c'est que le scénario devrait faire plaisir aux amateurs du livre puisque Spielberg ne va pas mélanger plusieurs histoires comme il le fit dans son Tintin.

Redécouvrons la bande annonce.

Le BGG : Le Bon Gros Géant - Bande-annonce finale - VOST

20 juin 2016

La critique de : The neon demon

affiche tndemon

The neon demon

Sortie le 08 juin 2016

Que les amateurs de personnages sombres et torturés se réjouissent, Nicolas Winding Refn a refait surface. Partant parfois dans une intellectualisation trop poussive et presque imperméable, le bonhomme ne laisse cependant pas indifférent. Construits de manières très réfléchies, ses films mettent en place des personnages d’une grande profondeur et nous plongent bien souvent dans des ambiances sombres et angoissantes au travers de thématiques fortes. Pour notre plus grand bonheur, The neon demon s’installe à merveille dans la continuité de l’œuvre de ce réalisateur.

Agée de seize ans, une jeune fille innocente se lance dans le monde du mannequinat. Malgré son manque de confiance en elle-même, une étonnante réussite lui tend les bras. Evoluant naïvement dans un monde de superficialité et de jalousie elle tentera de se hisser vers la gloire.

La construction du film est assez simple et plutôt prévisible mais tient ses promesses. Dès le début,  on devine que cette histoire finira certainement mal et on plonge dans une atmosphère sordide et angoissante qui nous fait craindre le pire pour le personnage principal. Nicolas Winding Refn est parvenu à trouver la juste mesure entre complexité intellectuelle et mise en scène angoissante. Bien qu’il mette en place parfois quelques brefs passages de pur symbolisme on ne se sent vraiment largué qu’en un seul moment, à l’exact inverse de son dernier film Only gods forgive. On regrettera par moment un léger manque de rythme et une naïveté un peu trop marquée du personnage principal mais sur bien des points The neon demon est une réussite.

 

Note : 3.75/5

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 > >>
Cinevor - quand le ciné devient illimité
Publicité
Archives
Publicité