Total Recall Mémoires programmées

Sortie : 15 août 2012

Douglas Quaid est un pauvre ouvrier frustré qui rêve d'une vie plus intéressante. La solution semble toute trouvée en la societé Rekall, qui propose ses services d'implantation de souvenirs, le temps d'un rêve. Pourquoi pas devenir un agent secret ? Mais à peine la procédure lancée que le système disfonctionne et que la police l'encercle. Presque d'instinct, Quaid exterminde la brigade et s'enfuit. Il est alors récuperé par une femme membre d'une résistance clandestine qui semble en savoir plus sur lui qu'il n'en sait lui-même.

L'intrigue repose principalement sur la quête d'identité de Quaid, totalement perdu dans la confusion des évênements, qui en apprendra un peu plus au travers d'indices et de vidéos qu'il se serait laissé avant de perdre la mémoire. Cette affaire est vaste et il semble que le rôle de Quaid soit crucial dans le devenir de chacun.

Avec de très belles scènes d'actions et de poursuites, ce film est très bien réalisé mais n'égalle vraiment pas la précedente adaptation de 1990 de Paul Verhoeven avec Schwarzenegger. En effet, sur le plan scénaristique, ce nouveau film ne va vraiment pas assez loin et ne laisse que trop peu planer le doute sur le fait que Quaid soit ou pas encore chez Rekall, ce qui était très bien exploité dans la première version. De plus, Total Recall Mémoires programmées semble répétitif et trop prévisible, surtout pour qui aurait vu le film de 1990.

Pas mauvais non plus, ce film ne vaut pas pour autant le détour et se classera avec les block buster un peu banals qui prennent la poussière année après année (pour peu que vous osiez l'acheter en dvd). Le manque d'originalité s'explique en partie avec un nom : Len Wiseman (le mec qui nous a pondu Underworld 1 et 2, scénario et réalisation...).Si vous me cherchez, retrouvez-moi chez Rekall, je vais me faire implanter d'autres souvenirs afin d'en avoir de meilleurs.

Un scénario fadasse qui se cache derrière des courses-poursuite et de beaux décors.